les côtes EST du PELOPONESE

Epidaure

Enfin le Péloponnèse… Nous nous dirigeons en longeant la côte plein sud. Comme j’avais prévu deux jours à Athènes, nous avons décidé de prendre un nouveau jour de « repos-visite » à Epidaure, notre but du jour.

Courte étape, de superbes vues sur la mer et les multiples iles, et arrivée précoce au camping.

 

Installation sous les orangers :  les fruits à portée de main compensent le terrain un peu terreux sur lequel nous devons poser notre tente.  Nous campons près d’un couple de cyclo-voyageurs « tranquilles », qui finissent, eux, un tour du Péloponnèse.

 

Nuit calme et le lendemain nous monterons quelques 300 m de dénivelé en direction du site antique et du majestueux théâtre d’Epidaure. Nous arriverons suffisamment tôt, avant le flot des touristes et nous profiterons pleinement de la calme beauté du site, de son immense théâtre et d’une visite complète des ruines et du musée.  L’après-midi, pendant le bain de Josette, je ferais une petite visite au « petit » théâtre situé à quelques centaines de mètres de notre camping.

vers Ermioni et Nauplie

Après cet épisode « visite » qui nous console un peu de notre déception d’Athènes, nous longeons la côte plein sud vers les rivages touristiques du golfe d’Hydra.

Je croyais m’en tirer avec une première montée suivie d’une route longeant sagement la côte… En fait, cette route, moderne et suivant une côte abrupte, alterne montées et descentes, toutes ornées d’un panneau signalant des pourcentages de plus de 10 %.

La route ne sera cependant pas une épreuve, nous sommes désormais parfaitement entrainés à tirer notre charge et cette côte, sauvage, bordées d’iles, est magnifique.

 

Vers midi, nous passons vers la très touristique ile de POROS et la ville du même nom. De multiples bateaux font jonction d’une rive à l’autre et, au loin, se profile une multitude d’autres ilots.

En poursuivant notre route, nous atteignons des rivages plus plats et nous arrivons rapidement au secteur prévu pour notre étape, vers Thermissia et les aménagements touristiques du golfe d’Hydra.

 

Ces derniers, comme beaucoup dans ce pays frappé par la crise, sont bordés d’aménagements ou projets inachevés, abandonnés au milieu des herbes folles. Arrivé à proximité du camping prévu, il est encore tôt, nous n’avons pas fait nos courses et la localité n’est guère attrayante. Me fiant à l’une des cartes de mon smartphone, nous tentons d’aller jusqu’à Ermioni, à une dizaine de kms.

 

Sur place, on nous détrompe : le seul camping du secteur était bien dans la localité que nous avons négligée. Peu enclins à refaire notre route à l’envers, nous cherchons une solution de repli et finirons dans un petit hôtel annonçant fièrement sur une grande pancarte la mention « guide du routard » !!!

Dîner sur la plage à proximité,  face au golfe parsemé d’îles  et nuit calme.

 

Le réveil le sera moins : au moment de la charger, ma monture montre un pneu arrière quasi dégonflé. Premier essai de changement de chambre à air : chambre percée… la seconde ne tiendra pas plus la pression … En fait, les chambres conservées à proximité des autres outils de dépannage ont dû souffrir d’un long  voisinage avec ceux  ci… L’ultime chambre de réserve remplira son office, mais il nous faut désormais remplacer notre stock d’intervention. Pas de magasin de cycle dans la ville… renseignements pris, il nous faudra aller jusqu’à la ville suivante.

Dans cette dernière, perchée sur une colline, nous ne trouverons rien le long de la grand’route. Il nous faudra donc nous diriger vers le centre ville, monter quelques kilomètres  et, pour finir, aller à pied, au point culminant de la cité, devant un magasin qui me paraît être un simple magasin de jouets. Je tente néanmoins ma chance : il y a là quelques vélos d’enfants exposés. Sans problèmes, requête faite dans un abominable mélange de langues diverses, on me tendra le nombre voulu de chambres à air de bonne dimension   !!!

 

Sauvés !!! Nous reprenons notre route, l’incident nous a coûté une bonne partie de la matinée, et nous repartirons donc sous un soleil déjà brûlant, mais, au moins, l’esprit plus léger. La suite sera sans grand problèmes jusqu’à TOLO (à proximité de NAUPLIE) où nous nous accordons une journée de repos. Le camping, sous les arbres, au bord de la plage, est tout proche du site de l’ancienne ASINI, acropole mycénienne en cours de fouilles.