d' Ancône à Venise



La traversée : après l’embarquement, nous cherchons longtemps, sur le pont, un emplacement couvert et à l’abri du vent, où poser nos duvets pour la nuit. Elle sera ventée, froide et un peu agitée : le temps est pluvieux et nous sommes un peu inquiet pour la météo à venir. Au jour, nous reviendrons vers les salons et bars pour une interminable journée à ne rien faire !!!!

Arrivée à ANCONE tardive (vers 19 h 00) … Nous débarquons nos machines un peu en catastrophe, entre les camions, et nous rééquipons nos machines. Des touristes sympa, avec lesquels nous avions un peu parlé, nous aident pour l’opération... Puis, nous prenons la route pour tenter de retrouver le camping prévu.

La chose prendra un peu de temps, et nécessitera la collaboration d’automobilistes locaux pour retrouver les voies ou routes évitant aéroport ou quatre-voies.... Nous monterons la tente, finalement, à la nuit tombante.

 

 Le lendemain première étape italienne, sur une route suivant le bord de mer. Nous trouvons toujours sur les routes principales des sur-largeurs. Egalement,dans les villes, il y a des passages cyclables sur trottoirs. Nous finissons l’étape par des villes balnéaires, dotées de trottoirs cyclables pavés en front de mer. Nous ferons ainsi quelques dizaines de kilomètres en roulant sur les trottoirs, entre plages avec locations de parasols et, de l'autre côté de la rue, bars ou pizzerias.

Arrivée le soir à RICCIONE, petite station avant RIMINI, sans problèmes, sauf une fatigue du postérieur liée à un long parcours sur pavés … ce n’est pas Paris-Roubaix, mais tout juste …

Nuit calme, mais le lendemain, temps détestable avec pluie et surtout un très fort vent défavorable. Après plusieurs heures d'attente, nous renonçons à prendre la route et nous passerons la journée dans cette cité balnéaire sans grand intérêt.

Une journée donc un peu perdue pour notre voyage et le lendemain, nous repartons avec un petit vent défavorable mais un beau temps. L'étape suivante se déroulera sur route fréquentée, dans la plaine du Pô et le long de la côte… nous n'aurons, comme difficultés, que des traversées de villes et la montée des ponts.

 

Nous traversons RAVENNE, très facilement : les itinéraires vélo sont fléchés, nous utilisons comme tout le monde les trottoirs et ainsi la traversée de cette très jolie ville se fera sans problèmes. Quelques dizaines de kilomètres et nous trouverons notre hébergement du soir au Lido de Pomposa, le long de la mer, dans le delta du Pô.

Le lendemain, départ du Lido de Pomposa, par les routes longeant la côte en direction de Venise. Ambiance sympa, nous passons dans des villes, il y a énormément de gens circulant en vélo sur les trottoirs, sur des pistes … mais en fin de matinée nous devrons retourner sur la route principale.

Là, nous avons changé de province et les sur-largeurs ne sont plus systématiques. Beaucoup de circulation, de camions et, au bout d'un moment, nous cherchons, au prix de kilomètres supplémentaires. un itinéraire plus calme sur des routes écartées.

 

En approchant de Venise, nous reprenons la route principale et, sous un ciel gris, nous nous rapprochons de notre camping du soir. Arrivée à FUSINA, dans un camping un peu cher mais qui permet d'accéder directement et simplement par bateau à Venise. Grosse étape, de 120 km au moins avec beaucoup de camions, mais aussi de quelque intérêt avec la contemplation des oiseaux et flamands roses lors du passage dans le delta du Pô.

Premier jour dédié à la visite de Venise. On arrive assez rapidement en ville, et l’on se dirige tranquillement vers le pont de l'Académie où nous rejoignons les itinéraires touristiques. On est hors saison, mais la fréquentation est déjà énorme. On retrouve certes la magie des lieux mais au milieu de la foule et avec tous les pièges à touristes que l'on peut imaginer : Boutique souvenirs, toilettes payantes (prohibitif), photographe de rue, etc…

Nous continuons ensuite notre déambulation en direction de la place Saint-Marc. Visite quasi obligatoire de la basilique : il y a influence et l’on doit faire la queue à l'entrée. Mais c'est toujours magnifique… Ensuite nous continuerons : le pont des soupirs, les quais et les petites rues en direction du pont du Rialto. Les choses nous prendront quasi l'après-midi avant le retour à notre logis du jour.

Le lendemain, nous voulions retourner voir les îles de la lagune. Départ donc, déjà pour Venise, puis ensuite pour l'île de Murano. Quelques changements de Vaporetto plus tard, nous débarquons dans l’île consacrée traditionnellement au travail du verre. Les verriers sont devenus moins visibles et les rues de l’île ressemblent à une galerie marchande uniquement consacrée au commerce de petits objets en verre. Reste donc seulement le décor ...

Nous nous dirigeons ensuite vers le vaporetto menant à l'île de Burano. C’est théoriquement un « petit village de pêcheurs » consacré, de plus, au travail de broderie. Mais, le petit village est, lui aussi, devenu une galerie marchande pleine de broderies à l'origine incertaine et pas forcément très locale. Dernière île visitée, TORCELLO, haut lieu de l'histoire de Venise, avec la cathédrale des origines. Même si les lieux ont également beaucoup changés, l’île est restée quand même un peu à l'écart des nombreux visiteurs et nous retrouvons un peu de l'atmosphère que nous avions connue il y a quelques décades. Retour tardif au camping et fin de ces deux jours consacrés à la visite de Venise.