L'intérieur du Péloponèse, les côtes OUEST


 Reposés, nous attaquons une partie plus difficile de l’itinéraire prévu, avec un passage à l’intéieur des terres et des montées conséquentes.

 

La première étape nous conduira à TRIPOLI : une grosse montée d’un peu plus de 700 m de dénivelé survenant après 20 à 25 kms de plat parcourus à bonne allure. Mis à part la chaleur de plus en plus sensible, l’étape ne posera pas de problèmes. Accueil VIP à l’hôtel retenu (il n’y a, bien sûr pas de camping près de cette ville, éloignée des grands sites touristiques..) et dîner, en vil!e, dans un établissement populaire où les gens suivent un match de basket. Nuit agitée (chiens et fêtards) .

 

départ, le lendemain pour SPARTE et le site de MYSTRA. Etape relativement facile malgré la chaleur, quelques hésitations dans la ville de Sparte et camping (rudimentaire et peu accueillant) au pied du village moderne, du site et du château de Mystra.

la montagne, descente vers Kalamata

Le lendemain devait être l’étape redoutée comprenant l’ascension d’un col de plus de 1.000 m de dénivelé…. En fait, compte tenu d’une re-descente de près de 150 m en début d’ascension, la chose équivaut à l’un de nos « grand col », la charge en plus ….

Cela dit, par notre versant, le trajet sera ombragé, avec de nombreuses fontaines, ne comprendra que peu de secteurs excessivement pentus et, finalement, se montera sans hâte, mais sans difficultés particulières.

De plus, la montée débute en longeant au plus près les églises et monastères de l’ancienne Mystra, offre de belles vue sur le château couronnant le tout et nous permettra ainsi une visite globale du site.

 

Nous arriverons au sommet du col pour la pause méridienne. Les lieux sont occupés par des installations sans doute orientées vers la pratique de sports d’hiver et qui paraissent abandonnés, sauf d’une bande de chats faméliques qui guetteront notre repas en réclamant leur part…. La descente sur KALAMATA sera « agrémentée » d’un arrêt non désiré… La route, mal entretenue, comprend de nombreux et redoutables nids de poules … Je ne parviendrais pas à en éviter un et n’échapperais pas  à un éclatement du pneu avant. Réparation effectuée, nous parviendrons au pied de la dernière difficulté du jour, une remontée de près de 150/200 m, en pleine chaleur (l'impression de passer dans un "tunnel de cuisson") et avec des ressources en eau réduites (j’avais négligé une très belle fontaine en cours de descente …).

Nous faisons nos courses à KALAMATA, discutons quelques instants avec un grec francophone et cycliste et nous nous dirigeons vers notre étape du jour : un camping situé à une vingtaine de kilomètres de la ville… En fait, le trajet, espéré parfaitement plat sera agité, plus long que prévu et sur route très « passante » !!!

En guise de « coup de pied de l’âne », notre campement se situera à quelques kilomètres et quelques bosses de la route du lendemain, sans compter une arrivée dans le camping par une descente d’un pourcentage tout à fait excessif !!!  

Les lieux sont très secs, le temps très chaud et il nous sera interdit de sortir notre camping gaz autre part que sur une dalle cimentée.

Cela dit, rafraichis, douchés et bière bue, les choses nous paraissent moins défavorables …

les côtes OUEST

Pour la suite, j’avais prévu une longue étape le lendemain, suivi d’une courte étape vers Olympie et un dernier jour de « repos-visite » sur ce site.

Nous décidons, en fait de progresser en 3 petites étapes et de n’accorder à la visite d’Olympie qu’une seule demi  journée. L’étape suivante sera donc réduite à un peu moins de 60 kms, avec une montée unique d’environ 300m. (outre la montée et la route du camping de la veille !!!). Etape sans problèmes vers Marathopoli, en face de l’île de Proti.

Lors de notre « petite pause » de 10 heures, assis sur un petit mur au pied d’un palmier, un cyclo-voyageur allemand vient nous saluer… Il est sur un parcours d’environ 3 mois, entre l’Allemagne et les Balkans. Parfaitement équipé, il semble impressionné  par notre âge et nos bagages … Echange d’adresses et de photos avant de repartir.

La route du lendemain nous conduira sans difficultés à GIANNISOSORI après une cinquantaine de kms : c’était le but prévu pour la veille à faire d’une seule traite. Cette étape aurait été surement très longue et très éprouvante du fait de la chaleur, de plus en plus lourde.