mardi 26 mai : dissentiments ...

A la manière de ... "Chronique du royaume"
En attendant plus complète libération, le bon peuple languissait, faute de bons espoirs dans les nouvelles que l’on diffusait.
Le Mal refluait et l’envie de voyages, joyeuses beuveries ou loisirs grandissait. On craignait cependant que l’on agiter encore le sinistre,épouvantail afin d’éloigner ces charmantes perspectives.
Les craintes venaient de ce que l’on n’avait pas encore trouvé bon remède.
Tout au plus avait-on tordu le cou à la potion marseillaise. On en avait fait grand essai, mais sur de pauvres malades, déjà bien atteint dans leurs œuvres vitales… la chose venait un peu tard et ils mourraient tout aussi noblement et facilement que d’autres. On n’eut beau protester de ce que la manière n’y était pas, le mal était fait et presque tous se détournèrent du savant mage qui l’avait promu.
D’autres remèdes ne faisaient guère plus effet sur les plus malades. Et l’espoir de trouver mieux était lointain.
On avait bien trop débattu : le peuple était las, saoul de paroles et conseils, fatigué d’interdits, colère de poursuites ou d'amendes.
Plus drôles avaient été ces faveurs que le Roi avait montré et réservé au fol et vendéen Vicomte de Villiers. Elles avaient, paraît-il,encore plus déplu à son Premier Conseiller qu’aux théâtreux et gens de cirques. Les dissentiments entre le Roi et son premier devenaient habitude et l’on se demandait quand le bon Roi reprendrait vigueur et de débarrasserait du fâcheux. On croyait en connaître la date, mais il fallait que le Premier mène encore l’affaire quelques temps.
Il s’était fait illustre plus que son maître, mais sa fin était écrite. Il
faudrait bien qu’un jour le Roi se remette en lumière et gloire.
Pannessières :
Pas grand-chose, on ronge son frein et la connectique électrique du vélo de voyage de Jo fait des sienne … va falloir s’y coller (nb : je regrette le temps béni où la connectique était faite de « sucres » facile à dompter avec un simple tournevis – je crois que je vais me dépanner avec ça …)
J’ai lu avec une certaine émotion l’histoire de cette fille, indienne, qui, pour ramener son père blessé et chômeur dans son village natal, l’avait chargé sur le porte bagage de son vélo et fait plus de 1.000 kms (1.200 selon d’autres sources) en une semaine … ça a ému, même dans son pays.
Je connais la distance et j’imagine bien : ça représente au moins l’équivalent d’un Paris Brest Paris : j'ai fait la chose deux fois, en 3 jours certes, mais léger et avec du bon matos : ça avait failli me dégoûter du vélo !!!
Alors, pensez, avec la charge et une machine de là- bas…
Mais surtout, ce que j’admire, c’est la capacité de répondre avec de si faibles moyens à toute
situation : c’est leur force … et accessoirement, celle qui nous manque ou manquera …
Je retourne à mes connections électriques – A +