le retour, conclusion, diaporama



Pour ce retour nous avons opté, moyennant supplément, pour un trajet en minibus privé. En fait le surcoût n'excède pas, par personne, le prix d'un court trajet en car ou en bus dans nos pays.

 

La nuit a été bonne malgré la propreté approximative des lieux et nous partons le lendemain matin vers Katmandou. Les pourboires ont sans doute été correctement calculés et toute notre petite équipe parait très joyeuse. Le trajet sera quand même assez long, mais, cette fois, confortable. Nous arriverons en début d'après-midi pour une première série de courses et d'achat de souvenirs dans THAMEL. Le soir, l'agence a prévu un petit apéritif d'accueil pour notre équipe et d’autres trekkeurs. À l'heure dite, transfert en taxi et nous rencontrons toute l'équipe de l'agence. Ça me donne l'occasion de goûter le rhum local accompagné de coca. Grosse consommation, on ne se méfie pas (je n’avais plus goûté ce type de boisson depuis un quasi demi-siècle …) et l'ambiance d'autres trekkeurs commence à monter. De mon côté, j'en profite pour discuter avec le directeur actuel de l'agence et lui demander des nouvelles du français qui avait fondé cette agence et lui avait donné son but humanitaire : nous l’avions rencontré lors de notre premier trek en 2004. Il est désormais très âgé et ne se déplace plus guère. Il vit maintenant en France, assez simplement, et mon interlocuteur nous en parle avec émotion. Au fil de la conversation, j'apprends qu'il continue à affecter une partie notable des revenus de l'agence pour le fonctionnement de l'école et du dispensaire créé dans l’Hélambu. En tout, 10 salaires sont affectés à ce fonctionnement : soit six instituteurs et quatre infirmières. C'est autant de salaires affectés à cela que ceux affectés au fonctionnement de l'agence elle-même. Je suis rassuré sur le but poursuivi par l'agence.

Après avoir vidé quelques bouteilles de rhum, nous retournons à notre hôtel pour le dîner et pour une bonne nuit de récupération.

 

Le lendemain c'est notre dernier jour à Katmandou. Nous décidons d'aller visiter PATAN et nous partons en taxi de l'hôtel. La matinée entière sera consacrée à cette visite et nous revenons à l’hôtel également en taxi : ça nous évitera à la fois de nous perdre et aussi de marcher longuement dans les rues encombrées de véhicules et dans un air particulièrement pollué. Ensuite, une grosse après-midi consacrée aux derniers achats et le soir nous dînons en ville avec notre guide, qui a retrouvé, à KTM, sa petite famille pour une seule journée avant de repartir pour un nouveau trek.

 

Le lendemain réveil aux aurores, transfert en taxi vers l'aéroport, passage des nombreux contrôles de sécurité (folkloriques et dépourvus de toute logique ou utilité), avant de reprendre nos vols de retour, rejoindre Roissy, retrouver notre véhicule, et enfin retrouver nos pénates peu après minuit.

 



conclusion :

Le tour : magnifique, sauvage (dommage pour le temps en début de trek)… le secteur est seulement en cours d’aménagement mais cela deviendra bientôt un « incontournable » -

Nous avons sans doute eu tort de trop allonger les premières étapes (le tour est proposé souvent en 15 ou 17 jours et nous l’avons effectué en seulement 13 jours) : cela ne m’a pas rendu service, même si c’était tout à fait adapté pour mes jeunes et sportifs camarades …

 

Les « risques sanitaires » : nuls …. Pas d’autres soucis digestifs que ceux inhérents à un changement drastique de régime alimentaire, et pas de soucis non plus lié au « confort » ou à la propreté des chambres ou lits ….

L’agence, le guide : toujours sans problèmes, les petites difficultés ont été vite résolues, le guide a toujours été réactif et attentionné (appréciable, vu ma méforme et mon stress d’avant col !!!) … Bref, j’ai quitté des amis et j’espère bien pouvoir encore faire un nouveau trek avec eux …. Au niveau des prix, toujours compétitif (notre budget « sec » - départ de France - était d’environ 1500/1600 € pour un trek figurant sur les programmes d’agences françaises aux environs de 2200/2400 – et encore, nous n’avons pas été très performant sur le prix de l’aérien …Net à partir de KTM : 860 avec guide francophone ...)

 

Le trajet en bus « local » …. Un peu « hard », mais c’est aussi une entrée en matière et une manière d’appréhender rapidement le pays où l’on voyage …

 

Le trajet du Tour des Annapurnas : pour la partie basse, que nous avons emprunté au retour, il y a une nette dégradation (chantier en cours …) Il vaut sans doute mieux envisager de monter assez haut en bus ou jeep (les 4x4 montent jusqu’à Ghorepani)…

 

Le pays : toujours aussi attachant – un grand vide au retour …. A bientôt pour un nouveau trek (2015 … haut Khumbu et vallée de Chukung ????)