La côte Est, Eubée et ATHENES


Retour en sens inverse le lendemain, à nouveau traversée de VOLOS et nous prenons la direction plein sud, vers GLIFA, juste en face de l’île d’Eubée sur laquelle nous continuerons notre périple.

La route est belle, certes un peu agitée, mais avec l’entrainement  de notre première semaine de voyage, les montées ne nous posent plus guère de problèmes …

De plus, les 20 derniers kilomètres avant GLIFA offrent des vues splendides sur les côtes et la mer. A l’étape, nous trouvons le studio retenu ici, faute de camping. Comme toujours, prix modérés pour le service offert, peu de monde dans la station et agréable étape.

sur l' ile d'Eubée

Pour notre passage sur l'ile d’Eubée, nous choisissons de reprendre, comme il y a 3 ans, la côte Ouest de l’ile, en utilisant les deux campings où nous nous avions fait étape.

Départ en ferry pour une courte traversée et étape particulièrement courte jusqu’à  ROVIES, ou, plus exactement, avant cette localité…

Après installation, je pars faire les courses, le camping, quasi désert, ne pouvant nous dépanner en rien, pas même pour la bière de fin d’étape … 5 bons kilomètres, des montées et enfin une bonne descente, raide, qu’il faudra gravir, à pied pour une bonne partie, au retour.

Accueil sympathique à l’épicerie du village, dès  que j’aurai manifesté ma nationalité française ….


Le lendemain, l’étape avoisinait les 100 kms avec  deux grosses bosses et un dénivelé positif de plus de 1.500 m. Les pentes sont relativement modérées et l’étape se passera sans autre souci que sa longueur et un peu de circulation aux environs de Chalcis,( l’endroit où l’ile se  rapproche suffisamment du continent pour y être relié par un pont) . Encore une vingtaine de kms le long de la côte et nous arrivons à notre camping du soir.à ERETRIA

Athènes

Ce sera ensuite l’étape vers ATHENES… Elle commence calmement par une traversée en ferry, et, au débarquement, quelques difficultés pour trouver la route prévue … Après quelques kilomètres à plat, le long de la côte, nous constatons notre erreur et, GPS en main, nous repérons les routes rejoignant la route d’Athènes.

Petite et courte averse et nous nous engageons dans les petites rues repérées. Ce « raccourci » vers la route principale nous obligera souvent à une progression pédestre, et même, dans un virage cimenté, particulièrement pentu, à nous relayer pour tracter, à quatre mains, nos vélos lourdement chargés…

Après cet exercice de musculation, la situation s’améliorera quelques peu et nous finirons par retrouver la « bonne » route, plus modérée, à quelques tronçons près, dans ses pourcentages de montée.

 

Pique-nique le long de la route, près de la capitale, juste avant ce que nous pensons être la dernière montée avant l’arrivée en ville. C’est là qu’un cyclo voyageur italien  viendra nous saluer : il voyage « léger » et, sportivement, il progresse par de longues étapes … Après cette sympathique rencontre, nous reprenons la route vers la capitale. Petite séance de décryptage des voies nous y conduisant : il s’agit d’éviter les autoroutes et de trouver les voies locales nous permettant d’arriver en ville … L’affaire se fait sans beaucoup de difficultés et nous arrivons, par des rues étroites et parfois montantes, dans un des quartiers d’Athènes.

Il nous faudra ensuite rectifier notre trajectoire et revenir vers le centre ville. Nous finirons par emprunter l’axe principal, à 4, puis 6 et même 8 voies, à priori ouvert à tous, véhicules lents compris …. Nous chercherons toutefois les « voies cavalières » parallèles, couloirs de bus et autres moyens d’éviter de se mélanger à la circulation automobile.

Notre itinéraire est descendant, le vent est favorable et nous progressons rapidement dans la ville… mais il s’agit quand même de parcourir 10 ou 20 kms en milieu urbain. Mais cette traversée d’Athènes, que je redoutais, se passera au mieux. Après quelques hésitations près de la gare centrale, nous retrouvons notre avenue conduisant au camping repéré.  Accueil mitigé et placement sur un emplacement un peu réduit pour les 3 ou 4 tentes devant le partager. Un peu plus tard, arrivée d’un cyclo voyageur parfaitement équipé : du vélo de voyage aux sacoches,  à la tente et même au siège pliant, tout est parfait. Nous discuterons un peu avec ce voyageur, allemand, parti pour un quasi tour du monde et voyageant déjà depuis plusieurs mois.

Nuit calme avant notre jour de « repos-visite » dans la capitale.

 

Pour cette visite,  bus et métro vers l’Acropole. Je me rappelais d’un site visible et couronnant la ville… Il est désormais masqué par les immeubles l’entourant. Nous suivons le flot de touristes se dirigeant vers l’entrée du site et nous attaquons la montée de l’Acropole. A l’entrée, je suis un peu perplexe : c’est une foule qui gravit les derniers escaliers débouchant au pied du Parthéon. Ce dernier, partiellement reconstitué et doté d’éléments « neufs », bardé de grues monstrueuses, est envahi  par des milliers de personnes de toutes nationalités, appareils photos et perches à selfies en main. Les cariatides, elles, sont partiellement échafaudées.

 

L’itinéraire des touristes est soigneusement balisé, surveillé :  pas question de s’assoir pour une petite collation, pas question, non plus, de prendre une photo avec quelques chances d’y être seul….

 

Bref, les lieux ont perdu leur magie…. La visite sera rapide, nous négligerons même de faire une seconde fois la queue pour visiter le musée national, déjà visité il y a longtemps,  et nous renterons plus tôt que prévu à notre campement.

d'Athènes à Corinthe ..

Départ d’Athènes, à peine plus tard que notre compagnon cyclo-voyageur, en direction de Corinthe.

 

La sortie est encore sur quatre voies, c’est l’heure du départ au travail et la circulation est un peu importante à mon goût... en plus, ça monte et ça passe au milieu des installations portuaires et des stockages pétroliers et gazeux. Pas très sympa comme route… au passage, un site ouvert d’où s’échappe un chien sans que son gardien n’intervienne :  pas de conséquences fâcheuses, mais nous sommes pressés de retrouver des secteurs plus calmes, la vue sur la mer et les iles et le passage sur le petit pont au niveau du canal de Corinthe.

 

Nous passerons celui-ci malgré les protestations du gardien, et nous comprendrons un peu tard  q'ili nous signalait sans doute le caractère dangereux, pour les vélos, des rainures dans le revêtement de celui-ci. Arrivée au camping (le même qu’il y a 3 ans) assez tôt dans l’après midi.