le port de BEJAIA
le port de BEJAIA

Samedi 14/11

 

Visite de la vieille ville d’AZZEFOUN et départ en matinée par le (les, en fait) bus locaux vers BEJAIA …. Petits bus façon fourgon rallongés, de 15/20 places qui ne parcourent que des trajets « locaux » (une seule Wilaya … - d’où le changement de bus …) et qui ne partent que lorsqu’ils sont pleins …. Nos chauffeurs manquent de chance aujourd’hui : contrôles routiers (il y en a toujours beaucoup, mais il est rare qu’ils arrêtent les bus ….) et une crevaison …. Retour donc à BEJAIA et balade l’après midi au fort  (682 m.) et au Pic des Singes. Au retour, grosse animation : c’est le match retour (qualification en coupe du monde) Algérie-Egypte. L’affaire du jour : le bus des joueurs algériens a été caillassé  au Caire et tout le monde souhaite une vengeance algérienne sur le terrain. Tout le monde discute, parle … nous n’y échapperons pas … de discussions en discussions, nous n’arriverons à notre hôtel que peu de temps avant le match ….  Nous le suivrons en ville sur un écran géant avec les habitants et nous partagerons leur immense déception après l’égalisation égyptienne, synonyme de match-barrage …

La fête et le bruit n’aura pas lieu et la nuit sera calme. Dommage pour eux …

Dimanche 15/11

En matinée, petit tour en ville. Nous passons, sur le conseil avisé de "Momo" - camarade de rencontre, devant la « Kasbah » et le fort ottoman... Il est fermé pour rénovation, mais au moment de partir, on nous rappelle et nous aurons droit à notre visite commentée du fort. Cela nous conduira jusqu’à l’heure du transfert vers l’aéroport ….  Avant de partir, on demande notre dû, mais, comme souvent, c’est gratuit, et qqs euros iront à l’association s’occupant de la restauration du site …

A l'aéroport, on s’étonne encore au passage en douane de notre circuit effectué « hors guide, hors agence », de l’absence de document de change, mais finalement tout ira bien : il y a les règles mais aussi l’esprit et l’hospitalité …

Passage aérien sans pb, dernières discussion avec les algériens, mon siège est toujours « à bascule » mais le trajet est court. La fin se termine en navette (le prix du trajet aéroport-gare SNCF soit 30 kms est supérieur à celui du trajet ALGER-GARDAIA en bus moderne, soit 700 kms: Ça y est, nous sommes chez nous !!!)