arrivée dans le LOT


VENDREDI : je redoutais, pour cette dernière et assez longue étape un profil ardu et une journée éprouvante. Il n’en est rien. Nous quittons LAGUIOLE en suivant un parcours en crête et de profil descendant. J’en profite pour mettre en marche dynamo et régulateur pour une ultime recharge de mes instruments …

Nous arriverons ainsi, sans grands efforts, au bord de la vallée du LOT. La région est magnifique. Nous admirons toujours les fabuleux toits d’ardoisées épaisses, taillées à la main et ordonnées de façon parfaite sur des toits pentus et complexes. Je me demande si, dans d’autres régions, on trouverait encore les artisans capables d’édifier de tels chefs d’œuvre …. et si oui, à quel prix, car nombre de maisons récentes sont encore coiffées d’une manière aussi parfaite. Agréable début de matinée, donc, qui nous conduira jusqu’à ENTRAYGUES SUR TUYERE (pâtisserie, plein d’eau …) et la vallée du LOT. Dans celle-ci, la route est plate, ombragée et bordée de superbes villages, même si au fil des kilomètres, la tuile remplace désormais les belles ardoises d’AUBRAC ou de MARGERIDE.

Arrêt de midi en bordure du LOT, un premier bain et nous serons bientôt tout près du but. Malheureusement et pour une dizaine de kms le parcours suit une route fréquentée sous une chaleur accablante. Voici enfin FIGEAC, nous nous dirigeons vers le camping (cher et désert …) pour une dernière nuit avant de retrouver nos amis. Un tour en ville pour les dernières courses, et une agréable terrasse.

 

et quelques photos de cette dernière étape ....


et conclusion ...


Le « voyage » est terminé …. Dire pourquoi nous avions choisi notre autonomie ou pourquoi revenir à une pratique assez peu usitée est difficile… c’est vrai que les « chambres d’hôtes » ou auberges de campagne abondent sur le parcours …. Mais je me demande si l’on est vraiment aussi « libre » ou si l’on a, de façon aussi intense, cette impression d’être plus un « voyageur » qu’un « touriste » …. Au demeurant, être chargé de 12 ou15 kg ou de seulement 6 kg n’a guère d’importance si l’on néglige horaires et étapes … Et puis, quel bonheur cela a été de retrouver les sensations qui, il y a presque 40 ans et lors de mon premier voyage, m’avaient conduites à une longue pratique du cyclotourisme.

 

Je regarde mon compteur : 570 km en 6 jours, une "pédalée" de près de 36 heures et une moyenne horaire de près de 16 km : ni prodigieux, ni négligeable, ni très difficile : juste une semaine de vrai plaisir et pour nous, un « retour aux fondamentaux ».

 

Le lendemain sera consacré au repos et à la baignade, en attendant nos camarades, parti de LONS en bus et qui ne serons là que guère avant 16 heures. Averti par téléphone, nous les rejoindrons près du gîte prévu pour le soir. On discute, on soupèse nos machines encore équipées et puis on s’installe avant l’indispensable visite de FIGEAC, l’arrêt en terrasse et un très médiocre repas (le cuisinier doit être en vacances !!!) … Pour nous, c’en est fini de notre tranquillité : une autre semaine, un autre style de cyclotourisme commence … Demain sera un autre jour.…

 

 

retour aux "fondamentaux"
retour aux "fondamentaux"

 

Pour visualiser l'itinéraire de notre périple (sur OPENRUNNER) :                                    cliquer ICI