18 mars : envie d'ailleurs, commémoration ...


Jeudi 18 mars : envie d'ailleurs, commémoration ....

 

Ce n'est déjà pas rien d'être malade, s'il faut en plus en avoir peur (comme dirait ma grand'mère,ou la vôtre, je ne sais plus …)

 Un peu marre de ces pitreries, à base de vaccins peu, pas forcément, très efficace, des variantes et variables menaces, des manipulations hasardeuses d'anticorps ou autres... Marre aussi de voir nos « sommités » courir derrière la maladie, mais, dans les dernières montées, avec le « groupetto » des battus d'avance.

 Bref, envie d'ailleurs, et, peut-être déjà vers la Grèce, histoire de rêver un peu hors du temps à nos anciens...

 

Ah ! Désolé, je vais continuer à commémorer, en solo, les 150 ans de la Commune...  cette période m'est chère... On a célébré en grand le bicentenaire de la Révolution, on en a fait des tonnes. J'ai même retrouvé une médaille offerte par mon administration pour célébrer celui de sa création en 1792... On oublie un peu vite qu'elle fut balayée par une paire d'empereurs, une paire de rois et le triomphe de la bourgeoisie industrielle, tout ça sur le dos du petit peuple, qui en gardait le souvenir. L'écrasement de la commune fut le clou dans le cercueil de la Révolution Française. Lui succéda un siècle, et sans doute plus : triomphe de l'industrie et de l'église, de l'ordre moral mais aussi soumission et repentance imposé aux humbles. Je reprends mes lectures et commémore la Commune,

 

Il y a 150 ans... le déclenchement :

 

3 heures du matin, Thiers envoie ses troupes vers Montmartre où sont parqués les canons des forts parisiens ,

6 heures, des troupes déguisés en Gardes Nationaux réussissent à prendre le parc et en déplacent quelques -uns. Des Gardes Nationaux, issus du Comité élu et accompagné de civils (dont beaucoup de femmes), s'y opposent et remontent ces canons au parc. Ordre est donné aux troupes versaillaises d'intervenir.

9 heures, des coups de feu, confusion, et des troupes versaillaises mettent « crosse en l'air » ou se débandent. Deux généraux sont pris : Lecomte, qui avait donné l'ordre de tirer, est fusillé par ses propres troupes. Clément Thomas (les massacres de juin 1848), en civil mais reconnu, est fusillé également.

 

C'est le début de l'insurrection, les quartiers Est et Centre de la capitale se soulèvent.

Thiers, le « pacificateur », quitte Paris et rejoint Versailles.