Arrêtez de vous chamailler ! ce n’est pas l’affaire Dreyfus.


Arrêtez de vous chamailler ! ce n’est pas l’affaire Dreyfus.

 

Ça y est, on se bat ou s’injurie dans les familles … anti-pass  ou anti-vax, ou les deux et d’autres, bon français les montrant du doigt et sans doutes prêts à dénoncer, aujourd’hui l’ensemble adverse ou peut-être demain, les particuliers…

 

C’est la nouvelle affaire Dreyfus et la célèbre caricature « ils en ont parlé » revient à l’esprit. Côté vaccin, moi, c’est fait, juste pour pouvoir voyager sans soucis administratifs… quand à cette maladie, je m’en fout, mes autres me suffisent. Je fais juste gaffe à ne pas cracher en direction des autres. Pour moi, je suis encore dans la tranche d’âge des risques mortels à 5%, c’est peu eu égard à tout le reste et notamment aux conducteurs fous qui, pour gagner quelques hectomètres, hantent nos chemins de campagne à des allures déraisonnables…

 

Bref, j’avais du mal à comprendre la hargne versée au débat vaccinal… surtout que la dernière fois qu’un ministre pharmacien avait multiplié par 3 ou 4 le nombre de vaccins obligatoires, qu’ils soient indispensables ou non, pas grand monde n’avait crié au scandale ou à l’attentat.

 

Dans l’affaire, il n’y a qu’une nouvelle, simple et stupide malhonnêteté de nos maîtres : ne pas légiférer, à débat ouvert, pour rendre obligatoire ce vaccin. A la place, par voie détournée, tout faire pour rendre la vie impossible à ceux qui le refuse, les priver de moyen de subsistances, les mettre en marge de la société. C’est à la fois odieux, contraire à tout nos grands principes et c’est la marque infamante d’une grand lâcheté politique.

 

Elle vient après une longue série de menteries, d’approximations, de tentatives stupides : pour faire croire, par exemple, que les masques sont inutiles et dangereux quand on n’en a pas et obligatoires quand on en possède à suffisance. Ce fut aussi mettre beaucoup de morts sur le dos de la pandémie en éludant l’insuffisance révélée de nos moyens hospitaliers, mais sans perdre de vue l’objectif d’un futur désengagement de l’État dans ce domaine. Et que dire du bouclage de l’information sur tout ce qui se rapporte à l’affaire, des menaces et poursuites contre toutes voix dissonantes, de la vision bêtement autoritaire, caporaliste des « mesures sanitaires »...

 

Tout fût accompli, en la matière, pour que l’on ne puisse plus, sauf crédulité imbécile, faire confiance aux hautes autorités de ce pays. Du coup, je ne comprends pas que l’on puisse s’écharper sur un sujet aussi mineur que pass et vax, alors que le souci est bien de savoir ce que l’on a bien pu faire au Bon Dieu, pour que nous, citoyens héritiers de ceux de 89, soyons gouvernés et soumis à elles.

 

Et dehors, la terre flambe, l’Amazonie en flammes, attisées par des puissances économiques et politiques hors de contrôle. Nos voitures et nos voyages sont clouées au pilori alors que le moindre objet, le moindre tissu qui vous couvre a parcouru la moitié du globe terrestre sur un cargo propulsé par le pire des carburants. Il y a pire : nos plus humbles biens, nos sous-vêtements sans doute, sont filés ou tissés au loin, pas des esclaves, ou quasi-esclaves. Nous commerçons, accueillons et préservons pour des raisons et en vertus de traités commerciaux, les pires régimes, les pires dirigeants, les pires monstres, ceux qui bafouent ouvertement tout nos principes les plus sacrés. La chose n’est hélas pas nouvelle. Il y a 90 ans, banquiers, économistes et financiers trouvèrent quelques intérêts à donner au nouveau chancelier allemand, un certain Adolphe, les crédits lui permettant de reconstruire son pays et de le réarmer puissamment. L’économique domine le Monde, mais ne le gouverne pas, jamais dans le bon sens, en tout cas …

 

Bref, on est dans la merde et pas que pour notre petite peste ou le caporalisme et la vénalité de nos gouvernants.

 

« le monde est à sa fin » (disait Proudhon) – Écharpons nous entre pro et anti vax ou pass …. Demain, la majorité rentrera dans le rang, espérant une fin prochaine de cette pseudo-peste et un retour aux opulences passées … Espoir pour le bon peuple moutonnier …

 

Juste un mot emprunté à Daladier, retour de Munich, et acclamé pour une paix préservée : « Ah ! les cons… »