persevere diabolicum est


.... persevere diabolicum est...

 

3° dose faite… parce que je n’en ai rien à foutre… j’ai pris des risques bien pires, parfois inconsidérés … et si ça peut servir, à moi ou à mes proches, pour avoir la paix dans un pays où 80 % des gens sont prêts, par crainte imbécile, à laisser piétiner tous nos grands principes. « Passe » sanitaire imposé chaque jour aux non vaccinés, affirmation qu’il s’agit de contraindre à la vaccination, maintien, les mois passés de ces obligations alors que la situation ne l’exigeait plus ….

 

Peut-être que la contagion repart, peut-être qu’un nouveau « variant » inquiète…. il n’en demeure pas moins que l’on a piétiné et que l’on piétine encore les limites posées par ceux qui, dans notre pays, ont la charge de « dire le droit » : pas de contrainte ni de limite aux libertés fondamentales sans nécessité ou pour « inciter » à la vaccination. La conclusion est simple : nous ne sommes donc plus dans un état de droit … on était déjà plus dans une démocratie- il n’y a plus de vraie séparation des pouvoirs – … la vrai " nature du régime" interroge !!!

 

Aujourd’hui, voir les trois quarts des « veaux » (c’est le grand Charles qui l’a dit, paraît-il) acquiescer à cela, ne voir aucun candidat à la « magistrature suprême » exiger le retour au bon droit et à une constitution enfin conforme aux principes de 89 qu’elle met en exergue, ça m’inquiète, pas vous ? …

 

Demain, les veaux applaudiront, non des soignants émérites mais leurs maîtres, comme hier un trop vieux maréchal … mais il n’y nulle part un général insoumis ou une armée prête à rétablir la liberté ...

 

Bon, d’accord, ce n’est pas vraiment une dictature : l’époque est trop molle pour un César ou un Napoléon… Non, l’époque n’est qu’aux marionnettes toutes puissantes, secondées par une multitude de ministres, hauts fonctionnaires, caporaux, serviles et prêts à imposer par la force l’irrégulier et sans doute même l’intolérable …. Le Rubicon se franchit désormais en nombre, à pied sec et en mocassins à glands ….

 

Je contemple les moulins à vent, je vais caresser Rossinante, la conduire à l’écurie et boire un coup avec ce brave Sancho : la soirée sera longue.

 

Ah ! au fait, pour ma troisième dose, je devais remplir un papier qui se terminait par une phrase où je devais dire que je « consentais » à cette vaccination… Dans notre droit, partout, à l’évidence, le consentement n’est valable que libre, sans aucune contrainte … J’ai, bien sûr rayé cette mention avant de me faire piquer …. C’est bien le minimum que je devais à mon pays.