7 mars : pour faire court...


7 mars - Pour faire court...

 

En vrac ce matin : l’amitié russo-chinoise est solide comme le roc, on a besoin du pétrole et du gaz russe, surtout en Allemagne, on garde secret nos « sanctions commerciales », nos « fleurons » industriels et commerciaux sont toujours en Russie ou n’ont fait que se suspendre provisoirement, enfin on ne livrera peut-être pas d’avions depuis la Pologne…

 

En bref, on reste aussi neutre que des Suisses : on a besoin de la Chine, des pays du Golfe, et, dans le futur, de la Russie. Les Ukrainiens n’ont droit qu’à l’asile et aux pulls tricotés par des âmes charitables. Sauf connerie ou accident de ces crétins de Ruscofs on s’en tirera, ruinés (enfin, les citoyens de base), il y aura un nouveau Munich (des Sudètes à l’Ukraine, ça n’est qu’un problème de dimension) et on restera en paix pour quelques temps. Je dis ça, c’est juste pour dire : je ne suis pas « Cassandre » mais les choses, jamais totalement maitrisées, suivent la ligne de plus grande pente… et là, ça sent mauvais.

 

 

En plus, chez nous : l’assurance d’une réélection triomphale du plus bêtement ultra-libéral de nos hommes pseudo-politique, après l’abandon de la quasi-totalité des avancées sociales du 20° siècle et celui des plus basiques parmi les fondements de notre démocratie….

 

« Aux poubelles, pauvres citoyens, les jours de merde sont arrivés… »

 

Je suis d’un naturel optimiste… j’espère qu’avec tout ça, même le plus stupide des citoyens de base cessera de croire bêtement à ce que disent, sur les antennes, ministres en place, fachos de services et chroniqueurs richement appointés par des lobbystes de tous ordres. J’espère, que, dans la dèche les gens sauront se retrouver et s’entre-aider. J’espère enfin que, les EPADH privés devenus trop chers pour ma retraite que le prochain s’empressera sans doute de rogner considérablement, je devrai finir chez moi … c’est sans doute mieux.

Bien qu’athée convaincu, je fais quand même une prière adolescente pour que ces merveilleux ukrainiens sortent vainqueurs… Et je leur reconnait, désormais, à eux et à eux seuls, le privilège de pouvoir chanter notre Marseillaise.