randonneur..


des consignes : voyager ou randonner dans le JURA


Je trouve, sur FB, quelques consignes que l'on pense utiles de donner à nos chers touristes : Le JURA, on en profite, mais ça se respecte. Ci-dessous, c'est ce que j'ai mis en vert gras et souligné (il faut ce qu'il faut !!!)

Je crois utile de confronter tout cela à de vieilles mais saines habitudes de voyage.... dans le JURA comme ailleurs ...

nb : mes excuses aux auteurs des consignes en question ... ce ne sont que quelques réflexions espérées constructives .

Le Jura est une destination nature idéale pour se ressourcer, s’évader et se retrouver. Profiter des bienfaits du Jura, c’est aussi nous aider à le rendre encore plus agréable à vivre et à visiter, en réduisant le plus possible votre empreinte écologique, et en respectant les lieux et les habitants… 🌼 

   Prenez soin du Jura, il vous le rendra ! 

Moi, ce que j’en dis … quand je me balade dans un pays, je voyage : je marche et le pays est mien …alors on n’en parle pas à la troisième personne … j’ai envie de faire mon Mélanchon et de hurler quand j’y voyage : « le Jura (ou la Crête, ou le Népal ou …), c’est moi » 

 

Je ne fais pas de feu et de bivouac sauvage en pleine nature. 

Je ne vois pas ce qui vous permets de dire que mes bivouacs sont sauvages : « de la fin du jour, jusqu’à son lever » comme dans les textes réglementaires … Côté feux j’ai fumé, en plein été, parfois chauffé ma casserole …. Mais jamais je n’ai laissé la moindre braise sans surveillance. J’ai noyé, de mon urine ou même de l’eau de ma gourde la moindre particule embrasée… Le souci, constant, c’est mieux que les interdits lointains… 

 

Je reste sur les sentiers balisés et je respecte les lieux préservés ou privés. 

Je me balade (baladais) avec ma carte IGN : les sentiers, les passages, les chemins… mon passage reste invisible, je ne couche pas les foins, laisse des fleurs dont je ne ferais rien … quant à savoir toutes les limites : la nature n’est pas faite que de pancartes, dieu merci. C’est bien ainsi, pourvu que ça dure 

 

Je choisis des horaires où il y a moins de visiteurs pour l’accès aux sites. 

Les « sites » … ce sont les lieux aménagés où je redeviens Touriste lambda : il n’y a qu’à faire comme ça !! 

 

Je protège les cours d’eau, je ne me baigne pas au pied des cascades, je ne fais pas de barrage dans les rivières et j’utilise une crème solaire adaptée. 

Je ne vois pas comment, moi, avec mes petits bras, je parviendrais à protéger les cours d’eau. J’en suis réduit à scruter si les algues et les eaux paraissent saines, si les eaux sont à l’étiage ou en souffrance, s’il y a un risque de cyano-bactéries, des traces de pollution ou un troupeau de vaches qui bousent à proximité… et pour le reste, si je me baigne c’est sans la moindre trace de savon et bien sût sans crème solaire (ça pue)… normalement, savoir ce qu’il faut faire pour ne pas polluer les eaux, c’est assez facile !! 

 

Je respecte les zones de quiétude, la faune, la flore et les espaces naturels sensibles. 

Oui ; c’est vrai … mais comme je suis souvent seul ou avec ma mie, on reste assez discret : ça dérange toujours la faune, mais, depuis le temps, elle s’en est fait une raison … Cela dit ça n’a rien à voir avec le passage d’un groupe entier de marcheurs discutant, entre eux et pour passer le temps, des malheurs de Sophie, du sexe des anges, ou de celui de la première dame … 

 

Je favorise les circuits courts et les produits locaux. 

Tu parles : quand on est en Quetchua D4 de la tête aux pieds avec 4 sachets lyophilisés pour passer le W-end, on fait ce que l’on peut . 

 

Je privilégie les transports doux ou en commun pour mes déplacements, quand cela est possible. 

Plus doux que ma marche vieillissante, il n’y a pas ..

 

Je ramasse et trie mes déchets. 

J’emporte, évidemment, et je prie le ciel que le SICTOM du coin ait laissé quelques poubelles ou bacs de dépose sur ma route : je prie parce que ce n’est pas gagné.