C’est donc le lendemain, avec un jour de retard, que nous entamons notre trek. Le sentier rive droite est peut-être aléatoire, et l’on nous conduit le long de la piste bordant la rivière. Les sentiers bordants celle-ci ne sont sans doute praticables qu’en saison sèche. Nous nous retrouvons donc à marcher, essentiellement sur la piste, qui, comme plus bas, est parsemée de chantiers de rénovation ou d’agrandissement. Pas vraiment le pied pour mes camarades… Pour moi, les petits soucis que je prévoyais sont bien présents : petites douleurs, mais surtout une grande difficulté à marcher à un rythme correct et de façon continue …Pas grave : à qqs distances du village de Chhusang, un bus Tata arrive : un signe et je monte dans le véhicule, déjà surabondamment chargé. Pas grave : on m’aide, on me débarrasse de mes bâtons de marche avant que j’ ai éborgné qqs-un, et l’on me fait une place sur le revêtement matelassé du compartiment moteur. Place de choix : position assise. Mes camardes du jour sont des trekkeurs népalais en route vers le Mustang. Nous essayons de communiquer, mais, comme d’habitude et à mon grand regret, dans la limite étroite des qqs mots d’anglais que je connais, et des qqs mots français qu’ils savent
Arrivés à Chhusang, l’on ne me demande rien pour le trajet et l’on m’indique le poste de police où j’attendrai mes amis. Il leur faudra une bonne heure pendant laquelle j’essayerai de communiquer avec les agents en poste : une dizaine, dirigé par leur capitaine… Communication difficile, selfie avec l’un des policiers et notre petite troupe ayant rejoint le restaurant prévu pour le midi, je les quitte.